RÉPERTOIRE MÉTHODIQUE DÉTAILLÉ DE LA SÉRIE Z. FONDS PRIVÉS

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Documents en relation

Visages de l'officine, série des pharmacies françaises sauvegardées éditée par SOPEL (aujourd'hui Sanofi) entre 1971 et 1973 par les Laboratoires Roussel, elle présente plusieurs spécialités sous la forme de fiches posologies.

Cote/Cotes extrêmes

7Z/25 (Cote principale)

Date

1971-1973

Dimensions

25 x 33.5

Modalités d'entrées

Acquisition par vente aux enchères publiques (13 juin 2020)

Présentation du contenu

A destination des médecins et pharmaciens, ces encarts publicitaires étaient distribués par voie postale ou par les visiteurs médicaux; le but étant d'inciter à la prescription. Les laboratoires ont développé ce vecteur de communication en faisant appel à des artistes comme Pierre-Paul Darigo. Ces créations originales - illustrations et photographies - ont à cœur de placer l'officine sur le devant de la scène par une approche historique et géographique.
La lecture proposée de ces publicités divisées en trois thèmes : « Pharmacies anciennes », « Pharmacies anciennes sauvegardées » et « Pharmacies françaises sauvegardées », se veut volontairement iconographique. Esthétique, architecture, emblèmes pharmaceutiques, symboles religieux prennent le pas sur une traditionnelle histoire de la pharmacie.

Pharmacie autrichienne - Pharmacies anciennes sauvegardées, 19. Visages de l'officine - Pierre-Paul Darigo - Paris, 1971 - Encart publicitaire offset - Ed. Sopel. Imp. Blin et Fils
H. 42 cm - L. 27 cm
Fondée en 1662, la pharmacie de Obernberg am Inn se pare en 1758 d'une étonnante ornementation rococo en stuc. Elle est l'œuvre de Johann Baptist Modler (1697-1774). Au centre, la Vierge nimbée est entourée de putti et de la colombe du saint-Esprit. Juste en dessous, sur une sphère, l'artiste a choisi de représenter Adam et Eve dans le jardin d'Eden. Une curieuse queue d'être diabolique apparaît à leur côté. Au-dessus des fenêtres du premier étage, quatre bustes font office d'allégorie des quatre saisons. Modler réalisa deux autres façades de maison en stuc; toutes deux à proximité de la pharmacie.  

- Pharmacie suisse - Pharmacies anciennes sauvegardées, 20. Visages de l'officine - Pierre-Paul Darigo - Paris, 1972 - Encart publicitaire offset - Ed. Sopel. Imp. Blin et Fils -
H. 42 cm - L. 27 cm
La pharmacie Weinmarkt à Lucerne est tout à fait insolite. Si le bas de l'édifice est en pierre avec une belle fenêtre en encorbellement, toute la partie supérieure est couverte de peintures murales et de trompe-l'oeil très colorés. Une créature fantastique mi-homme mi-serpent enlace un arbre. Au-dessus de celui-ci, une frise illustre le combat de trois petits hommes nus contre des serpents. Des symboles pharmaceutiques comme le mortier, le pilon, la coupe d'Hygie et le bâton d'Esculape sont également représentés. Au dernier niveau, trônent un hibou et deux chauve-souris. Au 16e siècle, des représentations théâtrales avaient lieu régulièrement à Pâques sur la place Weinmarkt, devant l'officine. Certains drames étaient l'œuvre de son apothicaire Renward Cysat (1545-1614).   

- Douvres La Délivrande - Pharmacies françaises sauvegardées, 27. Visages de l'officine - Pierre-Paul Darigo, Decamps - Paris, 1973 -
Encart publicitaire offset - Ed. Sopel. Imp. Blin et Fils - H. 42 cm - L. 27 cm.
Construite en 1901, sur les plans de l'architecte caennais Rouvray, la pharmacie intègre bon nombre d'éléments de décoration Art Nouveau. Les ferronneries aux lignes végétales et les fenêtres en sont le témoin. Les grilles en fer forgé du portail d'entrée rappellent résolument les créations d'Hector Guimard (1867-1942), en particulier la façade du Castel Béranger, achevé en 1898. Au centre d'une vitrine au cintre en forme de pétales, se détache une haute et étroite porte. A l'intérieur, une horloge parée de deux serpents et des effigies de Galien et Hippocrate prend place sur la balustrade de la galerie supérieure. Inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1975, du mobilier d'origine est conservé : la cheminée, le comptoir et le carrelage aux motifs floraux.  

- Obernai - Pharmacies françaises sauvegardées, 28. Visages de l'officine - Pierre-Paul Darigo, Decamps -Paris, 1973 - Encart publicitaire offset - Ed. Sopel. Imp. Blin et Fils - H. 27 cm - L. 42 cm.

Fondée en 1760, cette pharmacie d'Obernai porte le nom de la sainte patronne de l'Alsace : Sainte-Odile. Un tableau la représentant accompagne l'enseigne. Celle-ci apparaît nimbée, vêtue d'une robe d'abbesse bénédictine et donnant à boire à un fidèle. Selon la légende, un vieillard tomba en montant vers le monastère situé sur le mont St Odile. La sainte le rencontra et pour le soulager, elle implora le secours de Dieu, frappa le rocher avec sa crosse et fit jaillir de l'eau. Depuis, la source désaltère les pèlerins et guérit de nombreux malades des yeux. Par la suite, elle fit construire un monastère pour soigner les malades au pied de la montagne.

- Pharmacie E. Monin - Chalon-sur-Saône - Pharmacies françaises sauvegardées, 29. Visages de l'officine - Pierre-Paul Darigo, Decamps - Paris, 1973 - Encart publicitaire offset - Ed. Sopel. Imp. Blin et Fils - H. 27 cm - L. 42 cm.

Sur une façade délimitée par quatre pilastres en bossage, deux larges vitrines encadrent la porte d'entrée. Le caducée d'Hermès, dieu du commerce, est sculpté sur les pilastres centraux. Cette référence à Hermès n'est pas un cas isolé. Une autre particularité réside dans le fait qu'à la place des vases de devanture sont disposés des « vases grecs ». Quelques caissons polychromes au décor végétal interrompent la rigueur classique de la façade.