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Archives Communales de la ville d'Alençon

Cote/Cotes extrêmes

1M/52/2 (Cote principale)

Autres Cotes

22M/1 (Ancienne cote)

Date

Entre le 21 juin 1951 et le 15 juin 1953

Biographie ou Histoire

 

À la suite de la décision municipale de remplacer le monument aux morts de la place du Général-de-Gaulle, déclaré sinistré à 100 %, la Ville d'Alençon lança en 1952 un concours à deux degrés pour l'édification d'un nouveau monument commémoratif.

Le jury, composé de quinze membres désignés par le conseil municipal et de neuf membres du Syndicat national des sculpteurs-statuaires, examina tout d'abord vingt-cinq projets présentés sous forme de dessins perspectifs, le 6 décembre 1952 à Paris. Quatre d'entre eux furent retenus et leurs auteurs invités à réaliser une maquette en plâtre, à l'échelle du dixième, intégrant également l'aménagement du rond-point central de la place du Général-de-Gaulle. Ces maquettes furent exposées à la Maison d'Ozée.

Le 15 mars 1953, le jury se réunit à l'Hôtel de Ville d'Alençon afin d'examiner les quatre projets finalistes. Deux propositions retinrent particulièrement son attention : celle du sculpteur René Letourneur, assisté de l'architecte M. Hourlier, et celle du sculpteur M. Barbier.

Au cours de cette même séance, le jury se prononça également sur le projet de monument à élever à la mémoire du général Leclerc et des anciens de la 2e Division Blindée, à proximité de l'ancien poste de commandement du général, rue du Pont-Neuf.

 

Maquette du monument aux morts, projet Jacques Bertoux : montage photographique pour perspective d'ensemble (1952)

Cote/Cotes extrêmes

17FI/5315-17FI/5318 (Cote principale)

Autres Cotes

22M/1 (Ancienne cote)

Date

15 mars 1952

Biographie ou Histoire

 

Projet de Jacques Bertoux (architecte-sculpteur)

Trois piliers s'élèvent au centre d'un bassin triangulaire de 50 cm de profondeur, conçu pour offrir un miroir d'eau. Réalisés en béton et reposant sur de larges semelles, ils se couvrent de plaques de calcaire dur de Bourgogne, sciées en carrière et grisées en parement.

Les noms des victimes figurent en creux sur les quatre faces des piliers. Chacun se termine par un chaperon en pierre grisée, incliné de 2 cm par mètre. Au quart inférieur de leur hauteur, un motif sculptural en saillie orne chaque pilier ; il symbolise trois thèmes distincts, composés d'agrégats spéciaux et revêtus d'or fin.

Le bassin triangulaire, intégralement coulé en béton, encadre et valorise l'ensemble.

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